Voila donc Virginie repartie pour un tour de chimio. Enfin un tour, plutot une cure. Une cure en forme de 3 jeudi de suite puis un de relache. Je l'avais dit moi aussi "Pâque au labo l'été en chimio". Enfin moi aussi il faut que je m'y remette le nez dans le blog. Ca fait trop longtemps que je n'ai pas remis le nez dedans.

J'ai croisé quelques gens que j'aime bien qui souffrent de mes mots du blog. Alors ça me cenure, fatalement!!

En fait c'est toujours le même truc... pas faire de mal.

Encore moins à Virginie.

Alors je fais mon blog dans ma tête, c'est bien moins lu, et bien moins écris, et moins bien écris (vive le français à l'écrit).

Alors nous voila reparti dans le pathos... Patogeons dans le pathos. Quoique patoger soit pas forcément le bon mot, arboter irait bien, voir surnager pour garder un peu la tête hors de l'eau.

Allez demain je vous ferai rire!!! déjà moi d'écrire ça je souris.

Forcément pour êre drole c'est un peu plus dur.

Forcément aussi il faut bien se rappeler que "tant qu'il y de la chimio, il y a de l'espoir".

Forcément encore il faut bien se rappeler que CA VA PASSER, forcément.

Toutefois ça calme quand même.

Alors comme je l'ai appris récemment lors de mon coaching individuel dans la lecçon sur 'les étapes du deuil" ou "comment aborder le changement", je vous les résume par 1 on le prend en pleine gueule, 2 on a du mal à l'avaler, 3 on digére 4 on "évacue" (je le fais soft quand m^). Doués comme on est à la maison et forts de notre expérience la digestion est déjà entamée.

Pour contre dire un lecteur (Anibal) et confirmer une rêgle par son exeption, j'en dirai pas plus pour aujourd'hui!

PS pour mon épouse ce n'est pas "lavastan" mais l'AVASTIN.

1 Parce qu'Adèle en avait envie.

2 Parce que c'était possible

3 Parce que je suis en vacances.

4 Parce que l'essence n'est pas encore assez chère.

5 Parce que je pourrai dire "j'y étais".

6 Parce que pour une fois je pouvais manifester pour une bonne raison, avec l'espoir d'être entendu.

7 Parce que j'adore faire des slogans z'écrits ou z'oraux.

8 9 10 11 12 .....

J'en ai encore plein d'autres des raisons, Adèle et moi sommes allés voir passer LA FLAMME OLYMPIQUE à Paris!!!!

Partis au pied levés lundi matin avec une "banderole" chacun ---Tibet libre-- pour Adèle et ---Pour un monde meilleur AU TIBET--- pour moi, nous sommes arrivés vers 13h00 un peu avant le batiment France Télévision dans le "cortège" (pas sure que ce soit le bon mot). L'ambiance était particulièrement tendue. Des heurts venaient de se produire Quai Branly, les drapeaux chinois et tibétains en nombre égale cohabitaient avec des rapprochements houleux. La flamme était bien cachée par un rempart de car de CRS et une cohorte de la garde (très) mobile, et quelques joggeurs pompiers. Pas un sourire. Pourtant les voyant courrir je leur rappelais que le marathon était fini depuis la veille.

A la sortie du pont, suite à un relachement inqualifiable du service d'ordre, La Flamme dans la main du porteur N°004 (ché pas qui c'était) est passée si près de nous que nous en avons senti la chaleur (c'est une image pour dire 1, 5 ou 2 mètres).

Content nous décidons de couper le fromage (comme au jeu du mouchoire) pour la retrouver plus loin. Sur le pont une première démonstration des forces de l'ordre nous a été faite pour barrer ce raccourci bien trop facile. Pas grave. Un petit escalier nous a remis sur une meilleure voie. C'est aussi sur le pont que dans un soucis de vérité historique, je suppose, les porteurs des 2 drapeaux différents nous ont montrés qu'ils ne se battaient pas qu'au Tibet. L'ambiance était chaude.

Quai Louis Blériot Adèle et moi regardions une colonne de CRS qui courrait. On était loin du parcours et très en avance sur la flamme qui se trainait, mais le chef a fait arrêter sa colonne. M'a demandé ce que nous portions. On a voulu lui montrer comme nos banderoles étaient bien faites mais il n'a pas daigné y jeter un oeil. Parcontre de loeil qu'il n'a pas jeter il m'a regardé de travers. Ordre de confiscation fut donné. Ordre exécuté. Puis ils sont repartis, en courant. Puis ils ont fait demi tour, en courant, parce que je pense qu'ils étaient un peu perdu sur une mauvaise route. Alors qu'ils repassaient devant nous sans leurs trophées (nos banderoles) Adèle étai contente de penser qu'on allé les retrouver. En effet quelques mètres après on retrouvait nos slogans mais les tuteurs de bambous (couleur locale) avaient bcp souffert.

Comme on repassaient par la voiture une photo et rangement avant que les emmerdements soient plus grands. Au passage je regrette que ma fille n'ait aucune peur du gendarme!!! Je ne sais pas si c'est eux qui ne sont pas crédible ou moi qui l'ai mal éduquée?? Plus sérieusement je pense qu'elle ne voyait pas pourquoi ils s'en prenaient à nous, qu'en tant que citoyen on ne pouvait pas faire à nous 2 peur à qui que ce soit (quoique) alors pourquoi nous aurions du avoir peur? Elle est bien cette petite.

Après on a revu la flamme 2 fois dont une où j'ai reconnu le porteur: SANTORO.  A la vue de la tête qu'il faisait je pense "si il avait su il aurait pas venu". Là il y a un con qui a dit "santoro collabo" c'est très bête voire très con. Moi j'avais C.I.O. collabo" pas plus riche en rime mais bien plus riche en fond!!!

Passé la maison de la radio on est rentré écouté la suite (à la radio).

Qu'est-ce que j'en tire:

1 J'ai fait plaisir à ma fille.

2 On y était. Et quand je vois la tournure des évènements, je suis pas mécontent.

3 Adèle était super contente pour 2 raisons : elle a vu la flamme olympique (ché pas pourquoi elle y tenait vraiment) et en + elle a dit aux chinois de laisser les tibétains tranquilles.

Après j'en tire plein d'autres choses mais il est tard déjà.

Un bémol: des députés "de tous bords" ne se sont pas dégonflés en allant manifester sur les marches de l'assemblée au passage de la flame, seuls les élus communistes n'y sont pas allés. Franchement c'est con, camarade, t'avais l'occasion de montrer que ton Communisme n'était pas celui des chinois.....

Bon soir à tous

Je pensais ne plus verser de larmes pour des conneries....big illusion bien sûr !!! car aujourd'hui, j'écris non pas pour faire un bilan de santé mais je fais un bilan de travail !!!! je ne serais pas disserte sur le sujet car ce n'est pas essentiel et surtout que ça ne mérite pas de donner autant d'importance à un tel moment pitoyable !

en résumé : 6 mois que je travaille à mi-temps...6 mois que j'essaie d'être comme avant, de retrouver ma place.. je me suis investie à fond et de mon point de vue je pense que ça refonctionne super bien...même si le mi-temps n'est pas toujours facile à gérer. Bref, jeudi, à l'ouverture de mon enveloppe de paye : absence de prime, absence d'explication ou de quelconque alusion...sur le coup, oup's, très déçue j'ai eu dû mal à comprendre , je suis restée muette et puis après j'ai lancé des p'tites phrases du style "bon je m'en vais car les heures sup ne sont pas payés !" je m'en foutais un peu mais cette prime était une "reconnaissance" de mon travail et aussi vis à vis de l'équipe, mon travail était encore en parenthèse. Toutes ces réflexions sont puériles et c'est vrai, sans peu d'importance dans ma situation...pas facile à gérer : être comme si je n'étais pas malade en sachant bien que ma santé est provisoire, continuer de travailler comme thérapie ou pour faire vivre ma famille....mettre ou ne pas mettre dans la balance ma maladie ????

Suite à mon comportement, réunion avec mon "supérieur" qui m'a remis à ma place sur mon comportement puérile pas digne d'une directrice artistique de 38 ans...qu'il aurait fallu que je demande une réunion pour savoir le pourquoi de la non prime au lieu de faire mon p'tit show et de polluer l'ambiance!!!! pas faux....mais je savais pertinemment que la discussion autour des primes est inutile et sans retour ...je n'ai même pas eu le temps d'y réfléchir, d'avoir le temps de l'appaisement que j'ai eu la douche glaciale.

Toute la direction s'est mis hors d'elle pour me plaquer au sol ! hors jeu !!!2 heures de pleurs inutiles, d'avalissement, d'abaissement...inacceptable...je n'étais moins que rien, quelqu'un qui n'avait rien dans la cervelle, quelqu'un qui ne comprend rien au jeu !!! Cette fois, je crois que c'est bien entré dans ma p'tite tête car ils me l'ont bien répété 5 fois d'affilé. Pour eux, rien à voir avec mon travail mais mon vrai retour ne c'est fait que ces 2 derniers mois et que mon travail répondra aux objectifs que dans 6 mois..............6 mois, 6 mois je ris aux larmes...dans 6 mois facile pour eux de dire dans 6 mois ! pour moi, les bilans me font voir l'avenir différemment ! et oui cela fait 6 mois que je travaille sans que les managers ne voient pas que j'étais là tous les jours et que je traitais des dossiers, certes des dossiers avec des délais, mais si les dossiers ne les touchent pas personnellement = pas vu !

En résumé, vue que la décision de non prime a été prise à 4 donc très réfléchie et avec de bons arguments, d'un point de vue de management, il aurait fallu une réunion à ce moment pour m'expliquer, me rassurer et éviter un tel incident...(pas long si on considère le nombre de salariés qui n'ont pas eu de prime !)Au lieu de ça je me suis pris une belle giffle !

je veux juste dire que ces larmes m'ont fait certainement plus mal que leur p'tite colère...Je voudrais qu'ils se mettent rien qu'une heure à ma place...je ne veux pas jouer avec ma maladie, ni faire pleurnicher tout le monde et surtout pas en faire une sorte de gilet pare balles mais le respect ....

Moi aussi, je suis déçue mais déçue, déçue (comme dirait mon patron !) tout cela ne vaut pas un tel moment...je vous souhaite de vivre longtemps pour repenser à mes larmes pour une petite prime !

Trop dur...mais rions un peu en attendant la mort !!!!