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    La "COTOREP" marche pas si mal que ça mais bien sûr toujours avec les béquilles car c'est loin d'être le défilé de mode bien déhanché.

    Je n'arrive pas encore à m'appuyer sur ma jambe, à soulever la jambe (ex pour monter dans la voiture, enfiler ses chaussettes ou le pantalon...) et en plus ça coince pas mal pour certains mouvements. 

    Le bikini n'est pas pour demain car 20 centimes de couture sur la fesse droite : ça l'fait pas !Depuis aujourd'hui dimanche, plus de fils extérieurs mais encore bien sensible.La cicatrisation intérieure se fait au bout de 45 jours, c'est pour cela qu'il ne faut pas forcer et marcher avec les béquilles pour éviter la luxation.

    45 jours aussi avec les super chaussettes de contention, 45 jours de piquouses dans le bide et demain nous avons rendez-vous avec l'oncologue pour la suite du protocole. Cela fait 2 jours que je commence à angoisser .....le moral en prend un coup. A SUIVRE.

    Voila le bulletin météo en attente des prévisions pour les semaines à venir...

    PS : je suis allée chez le coiffeur pour me donner bonne mine et là Yannick me dit : "pourquoi dépenser du fric chez le coiffeur si tu as une chimio et que tu vas perdre tes cheveux ??????" bonne question maître capello.


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    Et oui, à peine sortie et me voilà avec l'envie de bouger... donc samedi nous sommes allés en famille nous faire quelques courses de pâques à la zac coty. Mais psychologiquement et physiquement ça a été dur. Un vrai escargot dans un nid de fourmis. Un p'tit coup de chaise roulante gracieusement mise à disposition des "handicapés". Enfin, un retour à la maison bien mérité et un dimanche de pâques en repos complet... ça m'apprendra !

    Aujourd'hui, l'humeur est noire car le cumul de très mauvaises et courtes nuits commence à m'enerver. De plus, ceux qui me connaissent, savent que je ne sais pas rester assise sans rien faire. Alors là, ma patiente est limitée. Regarder les loulous dans les coins, admirer ma salle transformée en salle de jeux, vérifier le bazard à tous les étages.....ne rien pouvoir faire , oups c'est lourd !  Et même si yan m'aide sur la logistique, il ne voit pas le rangement et le nettoyage de la même manière (le minimum doit faire l'effet maximum) : et bien non !!!!!!!  Il est temps de prendre une aide ménagère pour que monsieur refasse un peu de blog, regarder encore plus tard la télé, faire une bonne sieste quand mes parents sont là..... Et oui je suis ennervée mais c'est aussi ça la réalité. Tout n'est pas tout beau, tout gentil... c'est la vie et je suis heureuse d'être là pour la subir et la partager.

    J'espère que demain le moral sera meilleur. bisous à tous

    Une p'tite pensée aux gauthiers qui doivent être les pieds en éventails sur une plage de Martinique.

     


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  • (je ne l'avais pas encore vu, lu et commenté)

    Quel bavard ! Mais il n'y a pas de correcteur d'orthographe sur les blogs !
     Je rigole, moi aussi je trouve ca sympa.

    Quelques news sur mon retour, car Yan est un peu plus débordé.Il doit, en plus, revêtir la blouse d'aide soignant (mettre mes chaussettes, m'éviter trop de déplacements, m'apporter le p'tit coussin qui va bien....). La vraie p'tite bonne!!!

    Chaque jour est un jour meilleur avec des p'tits bonheurs simples comme quelques pas en plus ou une douleur en moins.

    Aujourd'hui, samedi, je viens de faire la meilleure nuit depuis 15 jours. Endormie minuit, réveillée à 4 h, levée à 9h30 et surtout c'est la première fois que j'ai réussi à me positionner sur le côté. Bref, c'est vraiment pas encore le pied au lit !!!!

    Je voudrais remercier TRES SINCEREMENT tous ceux qui ont pensé à moi, m'ont soutenu, aidé, gâté.........................etc. Cela m'émeus de penser à tous vos élans d'amour et d'amitié.

    Je m'excuse d'avoir freiné les visites et les élans de sympathie mais j'ai eu un peu plus de mal à encaisser ce second échec dans ma volonté de montrer que l'on peut vivre "normalement" après un cancer. Tout était redevenu un peu comme avant. Le répis a été court. La pitié, le regard embêté des gens ne m'aide pas toujours. Et en plus de l'aspect medical d'un bon repos hospitalier, je ne voulais pas engagé de l'énergie à me "forcer" à être. De plus, l'image de soi est aussi important, les conditions ne me permettaient pas d'être au mieux de ma "beauté" (pas de coiffeur, de maquilleuse, ...).

    Bien pour les p'tites anecdotes (pipi, caca de l'hôpital etc) on en parlera entre nous autour un petit apéro.

    Bisous à tous


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